L'Organisation Neurologique (O.N.)
L’Organisation Neurologique (O.N.) propose d'analyser puis de normaliser, si besoin, des contraintes neuro-musculo-squelettiques empêchant d'utiliser des outils innés de régulation de la posture depuis des perturbations de la déglutition, de la respiration et de la marche. Lorsque ces défauts de régulation sont présents, nous pensons qu'elles empêchent l'individu de bénéficier de ses outils de réparation neuro-musculo-squelettiques et participent au maintien de perturbations chroniques.
Phase 1 - Normalisation de tensions chroniques
Elle concerne la vérification et la correction de zones de tensions neuro-musculo-squelettiques spécifiques essentiellement cranio-mandibulaires.
Des évènements ayant dépassé les capacités d’adaptation (problématiques de naissance, césariennes, pertes de connaissances, anesthésies, fièvres, chutes, volonté parentale d’évolution précoce, infections chroniques, etc.), ou des chocs ultérieurs, peuvent provoquer le maintien de tensions neuro-musculo-squelettiques excessives.
Avant d'engager une action musculaire (tension de base pour gérer la gravité ou création d'un mouvement), nous devons savoir où se situe notre corps dans l'espace. Ceci est rendu possible par les informations provenant de la vision, l'oreille interne, la tension des tissus musculaires et articulaires, ainsi que de l'appui des pieds au sol (en position debout).
La présence de tensions neuro-musculo-squelettiques révesibles pourraient ainsi ajouter des informations supplémentaires, rendant plus laborieuse et plus complexe la manière dont nous adaptons notre posture à chaque instant et lors de la réalisation de mouvements.
Phase 2 - Intégration des informations posturales
Jusqu’à l’âge de 6 ou 7 ans, l’enfant passe par plusieurs phases d’acquisition de compétences de plus en plus complexes. Il apprend progressivement à intégrer entre elles les informations issues de son oreille interne, de la vision, de la tension des muscles posturaux, puis de ses pieds :
- prise d’information par l’usage progressif des sens,
- début des mouvements volontaires du corps,
- activation du contrôle des muscles extenseurs du cou,
- retournement dos/ventre,
- rampement, marche à quatre pattes,
- station en position debout, marche,
- accès à la latéralisation, etc.
Ceci pourra avoir pour effet le maintien de perturbations chroniques dont les exemples suivent :
- difficultés de gestion spatio-temporelle,
- difficultés d'apprentissage, de coordination,
- difficultés de gestion posturale (scolioses idiopathiques, etc.),
- comportement physique et psychique inadéquats dans la pratique du sport,
- difficultés de réglages d"occlusion dentaire,
- douleurs chroniques de l’appareil locomoteur, etc.
Le niveau de maturité de la déglutition, de la respiration et de la marche accompagnent l’individu tout au long de sa vie. La vérification et la normalisation des perturbations observées dépendront de l'âge et du rythme de développement du patient.
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