L'Organisation Neurologique (O.N.)

L’Organisation Neurologique (O.N.) est issue des travaux de Carl Ferreri D.C. Leur application à la Méthode Whiteson provient des développements effectués de 1982 à 2011.par Jacques Blanchard D.C.

 

Phase 1 - La base neurologique

 

Elle concerne la vérification et la correction de zones de tensions spécifiques essentiellement cranio-mandibulaires associées à des fonctions s'intallant avant la naissance (proprioception, déglutition, etc.).

 

Ces fonctions "devraient" rester opérationnelles dans des conditions de naissance et de vie exemptes de perturbations débordant les compétences de l’organisme.

 

Il est possible de faire vérifier le bon fonctionnement de cette phase chez le nouveau-né, tout comme chez l’enfant et l’adulte.

 

 

Phase 2 - Les réflexes crâniens de naissance

 

Parmi les perturbations influant sur la capacité de récupération des tissus craniens du bébé après la naissance, peuvent être cités :

 

  • les excès de forces appliquées au crâne et aux hautes cervicales,
  • la durée d’application de ces forces,
  • l’état de vigilance du bébé à la naissance,
  • la capacité ultérieure d’utilisation des mâchoires et de la langue pour la succion-déglutition, etc.

 

Les contraintes survenant pendant la phase de naissance peuvent provoquer l’apparition de difficultés de mobilisation de la tête sur le cou et le maintien d'attitudes posturales inadéquates pour un bon développement moteur. Ces tensions pourront ou auront pu perturber l'aquisition des mécanismes de marche et donc de régulation de la posture.

 

Les fonctions impliquées dans cette phase peuvent être vérifiées chez le nouveau-né, tout comme chez l’enfant et l’adulte (qui aura évidemment aussi pu subir des chocs crâniens ultérieurs).

 

 

Phase 3 - Les outils de croissance

 

Certaines fonctions poursuivent leur installation après la naissance. En effet, jusqu’à l’âge de 6 ou 7 ans, l’enfant passe par plusieurs phases d’évolution neurologique qui lui permettent de maturer progressivement certaines de ses compétences. Il apprend progressivement à intégrer entre elles les informations issues de son oreille interne, de la vision, de la tension des muscles posturaux, puis de ses pieds :

 

  • prise d’information par l’usage progressif des sens,
  • début des mouvements volontaires du corps,
  • activation du contrôle des muscles extenseurs du cou,
  • retournement dos/ventre,
  • rampement, marche à quatre pattes,
  • station en position debout, marche,
  • accès à la latéralisation, etc.

 

Pour passer au mieux possibles ces différentes phases d'acquisition, l'enfant doit bénéficier de la meilleure amplitude de mouvement possible. Des évènements qui ont dépassé les capacités d’adaptation (problématiques de naissance, césariennes, pertes de connaissances, anesthésies, fièvres, chutes, volonté parentale d’évolution précoce, infections chroniques, etc.), ou des chocs ultérieurs, peuvent provoquer une utilisation inadéquate de certaines fonctions neurologiques :

 

  • gestion spatio-temporelle,
  • apprentissage, coordination,
  • gestion posturale (scolioses idiopathiques, etc.),
  • comportement physique et psychique dans la pratique du sport,
  • difficultés de réglages d"occlusion dentaire,
  • douleurs chroniques de l’appareil locomoteur, etc.

 

Le niveau de maturité de ces outils de croissance accompagne l’individu tout au long de sa vie. Il sera possible de vérifier la fonctionnalité de ces derniers, chez l'adulte comme chez l'enfant. La vérification et la normalisation dépendront simplement de l'âge et plus encore du rythme de développement du patient et de la maturité de certaines de ces fonctions... Laissons-leur le temps de développer leurs compétences !

 

 

Phase 4 - Les implications posturales vertébrales, pelviennes et podales

 

Chez le nouveau-né, l’enfant et l’adulte, les excès de tensions consécutifs à diverses perturbations ayant débordé la tolérance des tissus protecteurs du système nerveux peuvent rester installés au niveau des tissus posturaux.

 

Ceci peut alors perturbe les capacités locales d'auto-réparation de l’appareil locomoteur et amoindrir la libre transmission d’informations neurologiques. 

 

Cette dernière partie de l’O.N. s’occupe de leur normalisation au niveau de la colonne vertébrale du bassin, puis des pieds du patient.

 

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